Le retour du bruit
Les cris de douleur s' entendent toujours de temps en temps au sein de la société mauritanienne. Les événements se succèdent.Dans cette sciété qui tente de panser ses blessures, aussitôt qu'un événement douloureux se fut terminé, un autre plus douloureux et dont l'effet est plus senti apparut.
L'événement de l'esclavage fait parti des questions des droits de l'homme les plus pertinentes qui intrigue les gouvernements qui se se sont succédé jusqu' alors, même si on suppose que l'esclavage n'existe plus en réalité mais il en reste ses séquelles que les gouvernements successifs ont adopté des solutions pour les supprimer afin de faire oublier l'héritage du passé.
Toutefois la question qui se pose aujourd'hui : quelle est la meilleure approche susceptible de porter une réponse fiable et par conséquent mettre fin à ce questionnaire : l'esclavage existe, l'esclavage n'existe pas, l'esclavage existe mais sous forme de discrimination dans les examens proffessionnels, et dans les promotions dans certains secteurs ? C'est ce qui a été convenu d'appeler - dans le discour officiel et surtout au cours des campagnes électorales -l'exclusion et la marginalisation.
De toute façon, chacun a ses justificatifs pour se donner raison. Par exemple, dans les examens professionnels, est-il raisonnable que la promotion réussie soit d'une seule race dans une société multiratiale ?
Oui, il se peut que ça arrive une fois par hasard, mais le fait que l'événement se répète avec le concours organisé par le Ministère du Pétrole, ainsi que pour celui qui est organisé par l'inspéction de police oú les 30 officiers admis appartiennent à une seule composante raciale dans un pays multiratial, sachant que l'Université est fréquenté par toutes les composantes sociales, c'est vraiment un paradox ! A force de se repéter le hasard devient une règle. En plus, la logique suppose que couches sociales qui accrochent leurs diplômes de licence, de Maîtrise ou de doctorat, peuvent, eux aussi, comme les autres, réussir dans les concours professionnels.
De façon, quelque soit les raisons nous devons progresser, nos manières de voir les choses deviennent caduques et insupportables.
Un peuple qui ne peut pas assurer son pain quotidien et dont le sort dépend d'autrui, ne peut pas survivre longtemps.
Nous n'admettons pas et nous ne supportons pas la division. Nous devons entreprendre le chemin du développent de notre pays, instaurer la justice, l'égalité et satisfaire les inspirations de notre peuple.